Bienvenue sur mon blog. "Irving Rutherford", c'est mon pseudo, et c'est aussi un roman feuilleton qui paraît tous les mardis. Je sais pas vous, mais moi je déteste les écrivains qui racontent leur vie, même si c'est un peu ce que je fais. Alors du coup j'arrive pas à m'empêcher de rajouter deux ou trois trucs en plus, pour agrémenter le quotidien.
Si c'est votre première visite, je vous invite à lire un épisode ou deux. Chacun peut se lire indépendamment, mais le tout est relié par une continuité, et les vieux épisodes sont gardés dans les archives.
Je souhaite une bonne lecture aux nouveaux lecteurs comme aux habitués.


5 janvier 2010

17. Roger Federer

Roger Federer visite l'hôpital aujourd'hui, mais c'est pas comme si j'aimais le tennis. Mon voisin de lit m'a rabâché le nom du sportif toute la matinée, tant et si bien que j'en suis venu à demander aux infirmières de lui donner un sédatif. Mais entre suisses ils ont préféré s'entraider, et c'est moi qui y ai eu droit.
Un anesthésiste m'explique que je me sens persécuté, en me demandant de cracher mon chewing-gum. Il me tend une poubelle, et déplore que l'opération ait lieu aujourd'hui pendant la visite de Federer.
-Moi je le verrai, ajoute-t-il, mais vous quand vous vous réveillerez il sera sans doute parti.
-Je regarde pas le tennis.
-Moi non plus. Mais ici il est plus aimé que Gandhi. Il donne une image glorieuse de notre peuple à l'étranger.
-Pas tant que ça, vous savez. On continue à se foutre pas mal de vous.
Il me jette un coup d'œil un peu haineux, en me demandant de compter jusqu'à dix. Il pose un tuyaux géant sur mon visage, qui englobe ma bouche et mon nez. J'arrive pas à croire que la dernière phrase que je laisserai à la postérité si je meurs pendant l'opération soit pour pour rabaisser les suisses.
Je n'ai pas le temps de compter jusqu'à dix que je sombre dans un profond sommeil. Juste au moment ou je change d'avis et décide de vivre avec ma tumeur.
Je plonge la tête la première dans le monde abyssal contenu dans mon crâne. L'obscurité est plus palpable que d'habitude, plus sombre. Elle est dense comme de l'eau, et je lutte pour avancer car chacun de mes mouvements créé un courant qui m'emporte. Je distingue des silhouettes qui nagent autour de moi, avec des rires moqueurs qui me parviennent déformés et monstrueux. Certainement des gobelins.
C'est comme si j'allais me noyer dans le monde pesant de mon esprit, comme si mes os allaient céder sous la pression et la noirceur de certaines certitudes. On flotte parce que c'est tout ce qu'on sait faire. Et on veut pas savoir ce qu'il y a au fond de l'abysse, alors on raconte à tout le monde qu'il n'y a ni haut ni bas.
Mais pas moi. J'agite les jambes pour plonger vers ce qui me semble être le fond de l'univers. Il fait de plus en plus sombre à mesure que j'avance. Après quelques brasses, j'aperçois une ville au loin, qui me redonne le sens des perspectives.
C'est alors que je réalise à quelle vitesse vertigineuse je chute vers l'abysse. La ville se rapproche à toute allure, et très vite je comprends que c'est Paris. Avec le néant au delà du périphérique, parce que j'ai un esprit assez étriqué. Les immeubles haussmaniens deviennent des camion lancés à pleine vitesse contre moi, et c'est lorsque j'arrive à finalement distinguer des piétons que j'en viens à admettre que je vais me crasher la gueule.
Je ferme les yeux aussi puissamment que possible. Je mets mes bras devant ma tête, comme si ils pouvaient me protéger d'une chute de plusieurs kilomètres. Je sens un choc sourd qui engourdit tout mon corps, comme si je passais d'une densité de liquide à une autre. Le nouveau liquide c'est de l'eau, je le sais avant même d'ouvrir les yeux.
Mon dos vient doucement heurter une surface solide, et mes poumons se remettent à fonctionner normalement. Je commence à étouffer, et me débats vigoureusement, ce qui me fait très vite sortir de l'eau. En aspirant une grande gorgée d'air, j'inspecte les environs autour de moi.
Je suis chez moi. Littéralement.
Je suis dans ma baignoire, dans ma salle de bain, dans mon appartement. Je m'extrais de l'eau, et tente de reprendre mes esprits. Des bruits me parviennent du salon, à travers la porte. Des bruits de combats et de créatures hurlantes.
Je réajuste ma robe d'hôpital trempée, et je pousse la porte. Xavier est en train de jouer sur mon ordinateur, pendant que Vincent dort tout habillé sur mon lit. Je donne des petits coups sur le mur pour capter l'attention de Xavier. Il se retourne vers moi, et m'annonce qu'il a emprunté mon personnage.
-Je comprends pas pourquoi tu prends toujours le magicien, râle-t-il. Un chevalier c'est tellement plus efficace...
-Moi je suis le magicien, pas le chevalier, dis-je.
-C'est sensé être profond, comme phrase ?
Vincent grogne dans son sommeil, et se retourne. Je vais m'assoir sur le canapé, un peu chancelant. La vie va comme ça, on est à Genève mais on est aussi à Paris. On est partout à la fois, et c'est épuisant. J'attrape une cigarette dans le paquet de Xavier, qui me reproche de ne pas attendre sa permission. Je lui demande pourquoi ils sont chez moi.
-On est plus en sécurité ici, m'explique-t-il. Tu verras quand tu rentreras que c'est vraiment la merde à Paris. Alors, c'est bien la Suisse ?
-Je suis en train de me faire opérer.
-C'est bien, mec. Ça veut dire que t'as fait le bon choix.
-Ouais.
Vincent peste contre un serveur imaginaire qui lui a apporté de la salade, et demande un steak avant de s'installer sur le dos. J'essaye de faire des ronds de fumée, pour me donner un air décontracté, mais sans succès. Je crois que je sais de quoi j'ai envie.
J'annonce à Xavier que j'ai un truc à faire, en attrapant des vêtements. Je regrette un peu d'avoir laissé mon manteau d'hiver à Genève. Je confie à mon ami que Roger Federer visite l'hôpital dans lequel je suis.
-Franchement, le monde tourne un peu trop autour des tennismen, me répond-il. Tu vas quand même pas sortir ?
-Si.
-Fais-moi confiance, tu ferais mieux de rester ici.
J'enfile le plus gros pull que je trouve et me dirige vers la porte. Vincent maugrée que son steak pue le foutre et traite son serveur de pédé. Xavier m'avoue que je manque un peu au moustachu. Je souris et réponds que je finirai par rentrer, avant de sortir de l'appartement.
Je descends les escaliers quatre à quatre, et me laisse cueillir par la fraîcheur de la rue. Je me presse vers le métro pour le trouver fermé.
Je décide de faire preuve de courage et de me lancer à l'assaut de la ville. J'accélère mon pas et rencontre sur ma route des rues désertes, jonchées de débris. Je passe devant plusieurs boutiques éventrées, et de nombreuses voitures retournées.
C'est comme si Paris avait été bombardée, c'est le même calme froid et cinglé qui y règne. Le soleil bas de l'après-midi se reflète sur les débris de verre dont les trottoirs sont couverts, et la rue est envahie par une lumière aveuglante. Je marche pendant une bonne heure sans croiser personne, et je ne sais pas trop si je traverse le répit d'après ou d'avant la catastrophe.
Je pousse la porte de l'immeuble que je cherchais, qui a l'air relativement épargné, malgré quelques tags qui proclament la mort prochaine du président. Je monte les escaliers et remarque qu'un léger picotement se fait sentir dans mon genou, à l'endroit où se trouve ma tumeur. Je sonne chez Martine, et elle m'ouvre d'un air surpris.
-Tu es pas vraiment là, c'est ça ? me demande-t-elle.
-Je suis en train de me faire opérer.
Elle a un sourire un peu mélancolique, que je ne lui avais jamais vu. Elle m'invite à rentrer, et je vais m'assoir sur le canapé pour masser mon genou, qui me brûle un peu. Je lui demande pour l'emmerder gentiment si cette fois elle m'a attendu.
-Le problème, répond-elle, c'est que j'arrive pas à trouver quelqu'un d'aussi con. Alors je t'attends.
-Je rentre bientôt.
-De toute façon, je vais aller passer un mois ou deux à Marseille, il paraît que c'est plus sûr. Alors rentre pas trop vite.
-Je ferai ce que je peux.
Elle s'allume une cigarette, et me fait le plus beau sourire de la journée. Elle m'embrasse du bout des lèvres, comme si elle craignait que je sois un fantôme. Et soudain, une douleur fulgurante s'empare de mon genou. Je hurle par réflexe, et Martine écarte ses bras de moi subitement, et fait tomber un bibelot.
Je me recroqueville sur le canapé, sentant une lame entailler ma chair au niveau de la rotule. Je crois que dès que je reviendrai, je vais avoir une longue discussion avec l'anesthésiste. J'annonce à Martine que l'opération commence, et sans rien dire, elle s'assoit à côté de moi et passe sa main sur ma joue. Je m'excuse de n'être toujours pas bien rasé, mais elle me répond qu'elle s'en fout.
Je prends mon mal en patience. En position fœtale, la tête posée sur les cuisses de Martine, j'essaye de ne pas penser à mon genou. J'ai l'impression que nous restons des années ainsi, comme des statues affaiblies. Imperceptiblement, je sens des frissons parcourir son corps chaque fois je pousse un petit gémissement, et si je ne la connaissais pas un peu je jurerais qu'elle va se mettre à pleurer.
Les nuages défilent par la fenêtre, ça et là contrecarrés par des colonnes de fumée s'élevant de la capitale. Les heures passent pendant que je serre les dents, et ni Martine ni moi n'osons dire un mot.
Puis la douleur s'estompe un peu, après une attente interminable. Je prends de grandes inspirations, et déplie péniblement mon corps trop grand. Comme tout à l'heure dans la rue, je n'arrive pas à me situer avant ou après la catastrophe.
Martine me demande comment elle aura de mes nouvelles maintenant qu'il n'y a plus ni internet ni téléphone. Je lui explique qu'elle n'aura pas besoin d'être rassurée, parce que j'irai forcément bien. Que je me serais pas fait chier comme ça pour aller en Suisse, sinon.
Je sens mon corps devenir plus léger, plus flottant. Comme si l'air devenait peu à peu liquide. J'explique avec empressement à Martine que je vais devoir y retourner. Elle m'embrasse et me demande de lui ramener du chocolat.
-Fais gaffe pendant le trajet, dis-je.
-C'est à toi qu'il faut dire ça.
Elle a raison. Un courant violent m'emmène en tourbillonnant vers le plafond, que je traverse sans abîmer. Je passe ainsi plusieurs étages, et me retrouve projeté au dessus de Paris. Je ferme les yeux et me laisse bercer par le clapotis de l'air dans mes oreilles. Mon corps est transporté à toute vitesse dans l'univers intangible.
Le truc c'est qu'on ne sait jamais se situer par rapport aux catastrophes, c'est pour ça que toutes les prédictions sont fausses, et que le futur nous échappe autant. On est trimballé à pleine vitesse à travers des océans inconnus, et même si souvent on a des intuitions, au final on sait jamais où on va atterrir.
J'ouvre les yeux. Mon genou me brûle, et le visage de Roger Federer m'observe avec bienveillance. Ce n'est pas que le monde tourne autour des tennismen, c'est qu'il ne tourne que pour eux. Et que je n'arrive pas à tenir une raquette correctement.
Aux côtés de Federer se trouve une infirmière qui m'explique que le sportif a accepté d'attendre que je me réveille pour venir me visiter.
-Tu vas le faire, mec ! m'encourage-t-il.
Faire quoi, ça j'en sais rien.


Notes : -Rendre scène avec Martine moins niaise
-Développer le personnage de Roger Federer

Prochainement : Martine introuvable

37 commentaires:

  1. Difficile de l'avouer, mais j'ai pleuré en lisant cette nouvelle histoire...

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  2. Il faut peut-être que je précise pourquoi : tu as un talent fou ! J'aurai adoré écrire des histores comme tu le fais, mais je suis trop vieux maintenant... Surtout ne t'arrête pas ! Tu seras un grand écrivain si tu persévères ! Ne laisse jamais de côté cette petite flamme qui te donne le pouvoir de créer, pour ne pas regretter plus tard, comme moi.

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  3. c une certaine vision special du tennis....

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  4. Bonjour
    j'ai découvert votre blog il y a peu et je tenais à vous féliciter,je suis complètement sous le charme de tout ce que vous faites!je rêve d'habiller mes enfants avec autant de gout et de talent que vous!
    Bravo à vous.
    Lalila.

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  5. Putain, ça fait beaucoup de compliments d'un coup. Du coup je vais peut-être faire une pause la semaine prochaine pour vous laisser digérer.

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  6. Autant le dire d'emblée : moi je n'ai pas aimé ces nouvelles ! Autant j'ai bien retrouvé le style d'écriture japonaise que j'apprécie, autant le sujet abordé dans ces recits m'a laissé de glace.

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  7. Bonjour ! Et bien je ne vais pas être injurieuse envers vous mais comme la critique est constructive je me permets un petit message. Vous êtes d'une prétention notoire ! Vous êtes recalé par vos nouvelles non pas parce que vous avez trop de style ni trop de coffre mais parce que vous êtes banal, mais je vois que vous n'écoutez pas ce qu'on vous dit car vous êtes trop fier de votre personne?? Que vous remettez Roger Federer à sa place en demandant d'arrêter que l'on vous compare à lui?.Hum comment dire ? Vous vous êtes vous lu ? Non vous n'avez rien de Roger Federer ce sont sûrement vos amis qui vous disent cela? Changez donc d'amis. Quant à faire de l'ombre aux concurrents mais quelle prétention !!!! Je pense de toute façon que vous êtes très fier de vous car vous avez réussi à faire parler de vous certes mais en tant qu'écrivain confirmé ? Non car après certaines nouvelles ratées il faut se poser les BONNES questions. On parle seulement de vous car tout le monde rit de vous. C'est une tambouille de mixe fait à mon avis en 5 minutes sur ordinateur histoire de grappiller quelques sous pour cet été.Bonne continuation à vous et comme a dis Jean Luc DELARUE : « mais alors comment a-t-on pu vous recaler parce que vous avez trop de talent ? » Ca ne fait pas réfléchir ça ?

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  8. En effet, ça laisse songeur. Je vous promets de réfléchir profondément à cette phrase de Jean-Luc Delarue.

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  9. Ah non, dis-moi pas qu'il n'y aura pas de nouvelle nouvelle la semaine prochaine ! C'est une blague ? Et à part ça je tiens à dire que le discours de Pandora me semble surréaliste et complètement décalé. On dirait qu'elle n'a rien lu et qu'elle se contente de balancer son avis avec une méchanceté toute gratuite... quant à la citation de Delarue, c'est d'un ridicule achevé !

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  10. J'ai hâte d'avoir une grande maison avec un joli jardin loin des routes pour pouvoir adopter un autre petit châton.

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  11. Bonne année! Ce qui est quand même génial c'est qu'à cet âge là, on est tous insuportable et en même temps tellement adorable et innocent qu'on nous pardonne tout. Bon courage pour la connexion.

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  12. bonjour, je m'appelle laurence je viens d'avoir 50 ans j'ai 4 grands enfants : une fille de 28 ans ingénieur assainissement sur Limoges, en couple. un fils de 27 ans agriculteur. Je suis Directrice de collection et Auteur aux éditions du Génie des Glaciers. Je suis également Directrice de Mémoires d'étudiants en Master (Bac+4et5) dans différentes écoles d'enseignement supérieur !

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  13. Avec ce blog accrocheur, Irving Rutherford signe un drôle de petit album consacré à la création littéraire. Dans cette histoire farfelue d'homme-enfant à la recherche du bonheur s'immisce un petit personnage qui commente l'histoire, sa mise en page, en mots, en images, à chaque page. L'impertinent s'enthousiasme puis critique, allant jusqu'à interpeller directement l'auteur, qui, d'une pirouette saura le charmer...
    Blog sur les livres et leur conception - une des nouvelles n'est volontairement pas terminée - on y lit les indications de style, les gentils et les méchants, l'heure du coucher...ainsi qu'un clin d'œil à Disneyland. Ces nouvelles se jouent de la thématique avec beaucoup d'humour tout en permettant l'approche en toute simplicité pour les moins de 15 ans.
    A chaque histoire nous retrouvons avec plaisir l'univers caractéristique de cet auteur fantaisiste et créatif, ses compositions de bric et broc et autres matériaux de récupération pour un récit abstrait très visuel.

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  14. Christoph Muller8 janvier 2010 à 16:51

    J'ai rencontré Roger Federer chez Interio, à Bâle. Il achetait une étagère en bois toute simple, bon marché. C'est peut-être pour ranger ses trophées !

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  15. Bonjour.
    J'ai découvert votre blog grâce à celui d'Aloysius Chabossot (he is watching me, ça doit être la mode en ce moment...).
    J'aime beaucoup beaucoup le ton que vous donnez à vos articles!
    Bonne continuation.
    E.

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  16. Bonjour je ne comprends pas exactement le principe du blog. Ce sont des nouvelles déjà parues ? A paraitre ? Ou jamais parues ? Et peut-on trouvé un ou plusieurs de vos livres en librairie ou bibliothèque ? Crdlm.

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  17. Ce sont des nouvelles jamais parues, et je n'ai encore rien publié.

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  18. Vous feriez mieux de les présenter aux directeurs d'édition plutôt que de les soumettre aux avis des internautes qui sont souvent de jeunes brêles. Je n'ai lu aucun avis constructif dans les commentaires et je doute que vous en tiriez quelquechose. Crdlm.

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  19. c pu la peine de cacher votr tete g trouvé votr foto sur un site !!! (clik mon nom)

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  20. serez-vous au salon du livre de paris en mars ?

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  21. Il y aura bien un nouveau récit publié mardi prochain ?

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  22. Bien entendu, c'était pour te taquiner, Joel.

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  23. alors c bien votr foto sur la page danglais ?

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  24. Ca ressemble à tout sauf à un blogue. Je vous dis ça gentiment pour ne pas vous blesser. Sympathiquement votre. Tom.

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  25. C'est bien ma photo. J'ai taillé mes dents en pointes pour l'occasion.

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  26. J'ai lu votre blog de A à Z... et de Z à A...Quel plaisir de vous lire !!!
    Ces nouvelles sont tout simplement merveilleuses. Le point fort du blog c'est aussi la nouvelle "d'introduction"
    Tout y est, votre grande expérience votre savoir faire la sensibilité que tout écrivain se doit d'avoir, j'ai moi même repris de votre blog certaines expressions et vocabulaires, pour mes cours, et il me semble que "dit" ainsi c'est encore plus clair (et ça marche) mille fois merci pour ce précieux ouvrage numérique !
    Je vous félicite tout simplement et vous dis merci pour ce "magnifique livre".
    T.S

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  27. Moi je vais poser une question qui me turlupine depuis quelques mois déjà...
    comment peut on raconter des textes écrits, des nouvelles, de manière magnifique ?
    Comédienne et conteuse moi même en Saône et loire, je conte beaucoup d'histoires entendues ou lues sur internet, au gré de mes rencontres...mais lorsque j'ai envie de dire des histoires écrites par de magnifiques auteurs, je les lis ou bien ...je les apprends et je les mets en scène...!
    Comment ne pas dénaturer une belle écriture?
    Les histoires sont universelles et les thèmes sont finalemenent tjrs les mêmes!!!Alors quand on rencontre un bel auteur , pourquoi se réaproprier ses histoires et les raconter en enlevant ce qui fait l'âme d'un texte : le talent des auteurs???
    Je vous pose la question à vous, Irving Rutherford....

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  28. Chaque lundi je me réjouis de savoir qu'un nouveau récit paraitra le lendemain. Je crois que je m'attache un peu trop à ce blog !

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  29. J'ai découvert votre blog grace au site annuairedeblog.org. Savez-vous que les blogs y sont classés par thème et selon un indice de popularité ? Vous avez actuellement une note moyenne de 4,14 ce qui ne vous permettra pas de passer en 2ème année et de signer un contrat d'édition. Soyez sérieux et mettez-y plus d'application. Pour ma part je vous ai attribué une note de 0,5 sur 10. Pour vous encourager.

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  30. voisi votr 2è foto ke g trouver !! la vo dent sont normals jcroi !

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  31. Et celle à côté c'est Martine, avec une chemise improbable.

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  32. Bonjour, Votre blog m'a fait un peu rêvé, alors félicitation et merci de nous avoir fait part de vos histoires.
    Je suis infirmière diplômée depuis quelques mois et j'aime le sport. J'ai fait un stage au Sénégal il y a 2 ans et depuis je n'ai qu'un rêve c'est de rencontrer Roger Federer, de lui apporter mon aide, mon soutien, mais aussi d'apprendre beaucoup de lui, d'échanger nos fluides mentaux, de partir à la découverte de sa culture, d'une façon de vivre proche du tennis.
    Seulement je ne sais pas comment joindre Roger Federer en Europe;
    Alors comme je ne sais pas trop où demander je me disais que peut-être vous pourriez m'aider dans mes recherches et me donner des adresses, des informations....
    Tout ce qui pourraient m'être utile!!!
    Je vous en remercie beaucoup d'avance!!
    Et encore félicitation pour votre blog!
    Ses expèriences sont vraiment trés riches!
    à bientôt j'espère! Myrtille.

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  33. Désolé Myrtille, mais je n'ai malheureusement aucun moyen de joindre Roger Federer. Et pour répondre à selym, je ne suis ni révérend, ni quinquagénaire.

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